Quel est le point commun entre la victoire de l'UDC et du PLR aux dernières élections fédérales, la décision de l'UE de relever les normes d'émission de CO2 pour les véhicules diesel, et la démission de notre ministre des finances ?
Les problèmes environnementaux ne sont plus prioritaires.
Le nouveau Parlement helvétique a une majorité plus encline à fermer les frontières que les centrales nucléaires. La Commission européennes, avec une vision passéiste du monde, privilégie la production industrielle. Le nouveau conseiller fédéral UDC (sauf peut-être s'il s'agit d'une femme, mais il y a peu de chances. Dommage !) ne défendra pas la fiscalité écologique proposée par Mme Widmer Schlumpf.
Et pourtant, la grande majorité des scientifiques le reconnaît : il faut prendre des mesures drastiques aujourd'hui si nous voulons éviter une catastrophe environnementale demain. Nous devons repenser notre manière de consommer dans les pays développés si nous voulons que les enfants du monde entier aient un avenir.
Alors que les mesures à prendre n'exigent pas encore de grands efforts de notre part, nous préférons faire comme si de rien n'était et laisser la, peut-être les, génération future régler les problèmes que notre insouciance ne manquera pas de provoquer.
Mais où sont donc les politiciens avec une vision qui va au-delà de leur propre réélection ?